Anvers
CHÂTEAU DE MERODE
Situé au cœur du village de Westerlo, le Château de Merode est étroitement lié à l’histoire de la région. Bien qu’il ne soit devenu propriété de la famille de Merode qu’au 15°siècle, ce domaine incarne depuis des siècles l’héritage de celle-ci. Aujourd’hui, le Prince Simon de Mérode y réside avec sa famille.
PRESENTATION
Le château est dans la famille de Merode depuis 1478, date à laquelle le Conseil de Brabant a officiellement attribué le domaine à Jan IV de Merode. Son apparence actuelle est le fruit des travaux réalisés sous Jan-Philippe-Eugène de Merode (1674-1732), personnage influent de son époque, Grand d’Espagne, chevalier de la Toison d’Or et maréchal des armées impériales d’Autriche. Il fit aménager un vaste réseau d’allées et embellir le château, créant ainsi un cadre majestueux.
Brabant flamand
CHATEAU DE GRAND BIGARD
Le château de Grand-Bigard, chef-d’œuvre de la Renaissance flamande, est entouré d’un vaste parc de 14 hectares et d’un large fossé renforçant son allure majestueuse. Propriété de la famille Pelgrims de Bigard depuis le début du XXe, il a été restauré par Raymond Pelgrims de Bigard, sauvant ainsi ce joyau architectural de la ruine.
PRESENTATION
Les origines du château remontent au XIIe siècle, lorsque Almaric de Bigard en était le seigneur. Au cours des siècles, il eut de nombreux propriétaires.
En 1347, un donjon massif de 30 mètres fut érigé pour renforcer la défense du site et de Bruxelles. L’édifice principal est un superbe exemple de l’architecture flamande du XVIIe, avec ses briques rouges contrastant élégamment avec la pierre blanche des encadrements de fenêtres et ses toits en ardoise bleutée.
L’accès au château se fait par un pont à cinq arches, gardé par des statues héraldiques du XVIIe. Celui-ci mène à un châtelet d’entrée fortifié ajoutant une dimension défensive à cet ensemble harmonieux. À droite, une chapelle préservée rappelle l’importance spirituelle du domaine.
CHÂTEAU CALMEYN
Situé à Drogenbos, aux portes de Bruxelles, le Château Calmeyn est un joyau du XIXe siècle, témoignage du raffinement et de l'élégance de son époque.
PRESENTATION
Construit entre 1852 et 1853 par l'architecte renommé Jean-Pierre Cluysenaar, il incarne l'influence italienne dans l'architecture néo-classique belge. Autrefois appelé Château Rey, il a été transmis à la fin du XIXe siècle à la famille Calmeyn, dont plusieurs membres ont marqué l'histoire de Drogenbos en tant que bourgmestres.
Entouré d'un domaine verdoyant de 33 hectares, autrefois partie intégrante de la forêt de Soignes, le château est un écrin de nature et d'histoire. Ses jardins aménagés offrent un cadre idyllique pour la promenade, avec de majestueux arbres centenaires, des allées ombragées et un magnifique lac entouré d'espaces fleuris qui changent au fil des saisons. Véritable refuge hors du temps, le domaine conserve l'atmosphère bucolique et prestigieuse des grandes demeures aristocratiques du XIXe siècle.
MAISON CAUCHIE
Située en bordure du parc du Cinquantenaire, la Maison Cauchie est l’une des plus remarquables réalisations de l’Art nouveau à Bruxelles. Conçue en 1905 par le couple d’artistes formé par Paul Cauchie (1875-1952) et Lina Cauchie, née Caroline Voet (1875-1969), elle leur servait à la fois d’habitation et de vitrine pour leur travail.
Propriété aujourd’hui de CDA, la demeure classée, est ouverte au public et fait partie des musées bruxellois.
PRESENTATION
Contrairement aux façades traditionnelles de l’Art nouveau bruxellois, souvent inspirées du monde végétal, celle de la Maison Cauchie se distingue par sa géométrie rigoureuse.
L’impressionnante façade, conçue comme une immense affiche publicitaire, est largement ornée de plusieurs panneaux de sgraffites destinés à démontrer la maîtrise de cette technique par les Ateliers Cauchie et attirer une clientèle potentielle. Le bel étage était quant à lui riche en propositions de décoration intérieure. Une partie des éléments est encore visible aujourd’hui.
Après la mort de Paul et Lina Cauchie, la maison est progressivement abandonnée et menacée de destruction.
En 1979, elle est rachetée par Guy et Léona Dessicy, qui entreprennent une restauration minutieuse.
L’ancien et vaste atelier du sous-sol a été adapté en galerie afin d’exposer les œuvres et documents des deux artistes. Les guides de la Maison Cauchie vous partagent leur histoire.
Brabant wallon
CHÂTEAU DE RIXENSART
Le château de Rixensart, niché sur un promontoire dominant la vallée de la Lasne, est un joyau architectural classé patrimoine exceptionnel de Wallonie. Il appartient depuis 1715 à la famille Merode. La Fondation Merode-Rixensart, créée en 2018 veille à la préservation de ce riche héritage.
PRESENTATION
La seigneurie de Rixensart est mentionnée dès 1217 et appartient d’abord à la famille de Limal. Au XVIe siècle, le domaine passe aux Croÿ, puis en 1586 à Jean-Charles de Gavre, comte de Frésin, qui agrandit la forteresse médiévale. À la fin du XVIIe siècle, le château est en partie incendié par les troupes de Louis XIV. C’est Philippe-Hippolyte Spinola, général au service du roi d’Espagne, qui reconstruit et embellit l’ensemble, lui donnant son apparence actuelle.
En 1715, le domaine intègre le patrimoine de la famille Merode, qui en assure la préservation jusqu’à aujourd’hui.
Le château de style renaissance et baroque, organisé autour d’une cour intérieure, mêle influences génoises, espagnoles et classiques brabançonnes. À la place de l’ancienne tour médiévale, détruite après l’incendie, s’élève aujourd’hui l’église Sainte-Croix, édifiée sur ses fondations. Cette église, jadis chapelle privée, est devenue église paroissiale en 1802.
Flandre occidentale
CHÂTEAU DE LOPPEM
Le Château de Loppem, près de Bruges est un chef-d’œuvre néogothique du milieu du XIXe siècle. L’édifice se trouve dans un grand parc avec des arbres centenaires, des étangs et un labyrinthe.
En 1951, son propriétaire, le Baron Jean van Caloen, établit une fondation à laquelle il transféra le château avec son mobilier, son parc et dépendances afin de préserver le domaine pour les générations futures, de développer et faire connaître ses collections.
PRESENTATION
Le château, conçu comme une œuvre d’art totale, impressionne par son harmonie entre l’extérieur et l’intérieur. L’architecte anglais Edward Welby Pugin a conçu le mobilier, tandis que Jean-Baptiste Bethune a dessiné l’intérieur, vitraux, lustres, escaliers et cheminées, sont tous réalisés par des artisans locaux.
Au rez-de-chaussée, les salons et pièces de vie exposent l’élégance d’époque. À l’étage, la chapelle familiale et les chambres royales témoignent de son riche passé.
Des collections d’art médiéval, asiatique et africain, rassemblées par Jean et Roland van Caloen, y sont également présentées.
En 1918, à la fin de la Première Guerre mondiale, le roi Albert Ier et la reine Élisabeth y ont séjourné pendant un mois.
CHÂTEAU DE WYNENDAELE
Le château de Wynendaele, situé à Torhout, est une résidence historique au riche passé. Autrefois un château médiéval, il a été en grande partie restauré dans toute sa splendeur au XIXe siècle. Avec plus de 1 000 ans d’histoire, ce joyau architectural reste aujourd’hui la propriété de la famille Matthieu de Wynendaele, perpétuant ainsi son héritage et son caractère emblématique.
PRESENTATION
Mentionné pour la première fois en 1127, il aurait été construit par Robert Ier de Flandre comme résidence pour les comtes de Flandre. Le château joua un rôle diplomatique majeur, notamment sous Guy de Dampierre au XIIIe siècle, où des alliances furent négociées.
Au XVe siècle, il fut repris par Jean sans Peur, Duc de Bourgogne et occupé par la famille de Clèves, seigneurs de Ravenstein. En 1482, la forêt environnante fut le théâtre de l’accident tragique de la duchesse Marie de Bourgogne lors d’une chasse.
Au fil des siècles, le château connut des épreuves, dont un sac par les troupes françaises en 1795 qui laissa le château en ruine. Il a été en grande partie restauré au XIXe siècle par Josse Pierre Matthieu, banquier bruxellois, tout en conservant des éléments d’origine, notamment certaines parties de l’aile nord, qui datent encore de 1302.
En 1940, il accueillit la dramatique entrevue entre le roi Léopold III et ses ministres au début de la Seconde Guerre mondiale. ACTIVITES Visites guidées Des visites guidées sont proposées sur demande. Événements Des spectacles, en partenariat avec Historalia, sont programmés notamment à Noël. Location pour événements Des déjeuners et dîners d’affaires peuvent être organisés sur demande, pour un maximum de 50 personnes.
HOF BLADELIN
Situé au cœur de Bruges, Hof Bladelin est un somptueux palais urbain médiéval, riche d’une histoire marquée par l’art, la foi et le commerce.
Depuis 1964, il appartient à la Congrégation des Sœurs de Notre-Dame des Sept Douleurs, de Ruiselede, qui veille à la préservation de ce patrimoine exceptionnel.
PRESENTATION
Dès l’entrée dans le jardin clos de la Hof Bladelin, vous êtes plongé dans l’atmosphère de Bruges au temps des Bourguignons. La construction de cet hôtel particulier fut commandée par Pierre Bladelin, trésorier de l’Ordre de la Toison d’Or puis fut agrandie par Piero de Medici, descendant de la célèbre famille de banquiers florentins et ensuite par la famille d’Egmont au XVIè siècle.
Au fil des siècles, Hof Bladelin fut la résidence d’aristocrates et, de 1632 à 1669 devint un couvent de carmélites.
Vers 1830, l’abbé Léon de Foere y fonda un institut religieux pour les plus démunis, une école de dentelle et fit bâtir une chapelle néoclassique. Il orna la salle des audiences de fresques monumentales copies des peintures des Stanza di Rafaello au Vatican.
Flandre orientale
BLANC FIXE
Blanc-Fixe se trouve dans la fabrique de couleurs, un bâtiment remarquable situé à Drongen, dans la banlieue de Gand. Cet édifice industriel, datant du début du XXe siècle, incarne l’héritage d’une ancienne fabrique de couleurs, spécialisée dans la production de teintures. Aujourd’hui, il appartient à Stefanie De Graef, petite-fille des fondateurs, qui l’a transformé en un lieu dédié aux événements culturels et privés. Fondée en 1918 par Hilaire Grootaert et Alice Vandegehuchte, l’usine s’est rapidement distinguée sur la scène internationale grâce à son produit phare, le Blanc-fixe, une formule brevetée qui lui a valu une renommée mondiale. L’entreprise a participé à plusieurs expositions universelles dans les années 1930, notamment à Anvers, Bruxelles et Liège. Après l’arrêt de la production, Stefanie De Graef a entrepris de préserver l’âme industrielle du site tout en lui insufflant une nouvelle vie culturelle.
CHÂTEAU DE LAARNE
Le château de Laarne, l’un des plus beaux châteaux médiévaux à douves de Belgique, a évolué de forteresse médiévale en résidence aristocratique. Il appartient à l’Association Royale des Demeures historiques et Jardins de Belgique et est géré par l’ASBL Herita.
PRESENTATION
Datant du XIIIᵉ siècle, le château conserve des éléments médiévaux, dont ses tours rondes et son donjon carré. Au XVIIᵉ siècle, il fut le théâtre de procès de sorcières avant de devenir une résidence d’été pour la noblesse. Transformé en 1673, il abrite aujourd’hui de somptueuses salles, dont la salle des chevaliers, des salons élégants, une ancienne prison et une chapelle du XIVᵉ siècle ornée de fresques remarquables. Sa cour intérieure reflète l’harmonie entre l’architecture médiévale et celle du XVIIᵉ siècle. Le château renferme également une prestigieuse collection de 500 pièces d’argenterie, l’une des plus riches de Belgique.
CHÂTEAU OOIDONK
Situé dans un méandre de la Lys, près de Gand, le château d’Ooidonk se distingue par son élégance et son cadre majestueux. Entouré de douves et de jardins, il dégage une atmosphère de calme et de sérénité, contrastant avec son passé tumultueux.
PRESENTATION
Au XVIe siècle, le château appartenait à Philippe de Montmorency, comte de Hornes, un allié de Guillaume d’Orange, leader de la rébellion contre l’Espagne. En 1568, il fut décapité à Bruxelles avec le comte d’Egmont, et le château fut détruit en 1579 pendant les guerres de religion. Plus tard, Martin della Faille, un notable anversois, le reconstruisit dans un style Renaissance.
En 1864, le domaine fut acquis par Henri t’Kint de Roodenbeke, sénateur, et son épouse Zoé de Naeyer. Aujourd’hui, leur descendant, le comte Henry t’Kint de Roodenbeke y réside.
DOMAINE ADORNES
Le Domaine Adornes, situé au cœur de Bruges, est un joyau historique fondé au 15e siècle par la famille Adorno, originaire de Gênes.
Aujourd’hui, il appartient au comte et à la comtesse Maximilien de Limburg Stirum, descendants directs des fondateurs.
PRESENTATION
Ce domaine familial privé comprend la chapelle de Jérusalem, des maisons-dieu et un hôtel particulier, le tout entouré d’un vaste jardin.
La chapelle, consacrée en 1429, s’inspire de l’église du Saint-Sépulcre à Jérusalem et se distingue par son architecture et ses ornements uniques.
Outre les peintures, les reliques et la crypte, le tombeau d’Anselm Adornes et de son épouse est particulièrement remarquable.
Le musée Adornes, installé dans les anciennes maisons-dieu, retrace l’histoire de la famille et plus précisément celle d’Anselm Adornes, homme d’affaires, diplomate et chevalier influent dont les voyages, notamment son pèlerinage en Terre Sainte, ont joué rôle clé dans l’histoire commerciale et politique de l’époque.
Hainaut
CHÂTEAU DE BELOEIL
Il y a 8 siècles, au milieu de ses douves, le château de Beloeil a d’abord été une forteresse médiévale. Au fil des siècles, elle s’est transformée en château de plaisance, propriété des Princes de Ligne depuis le XIVème siècle.
PRESENTATION
Entré dans le patrimoine des Ligne par héritage des Condé au XIVe siècle, le château de Beloeil a connu plusieurs transformations architecturales, passant d’un castel défensif à une demeure aristocratique plus confortable. Si certaines fondations et tours rappellent encore son passé militaire, l’ensemble a été aménagé pour refléter l’élégance et le raffinement de ses occupants.
L’intérieur abrite une collection remarquable d’objets d’art du XVIIe au XIXe siècle, notamment du mobilier signé par les plus grands ébénistes français des XVIIe et XVIIIe siècles, ainsi qu’une impressionnante bibliothèque de 20 000 ouvrages.
Le domaine est célèbre pour son jardin à la française, conçu dès 1664 et entretenu avec fidélité selon son dessin d’origine. Ce parc de 25 hectares, alternant harmonieusement eau et verdure, ombre et lumière, est reconnu comme patrimoine exceptionnel de Wallonie.
CHÂTEAU DE LOUVIGNIES
Le Château de Louvignies, situé au cœur de la campagne hennuyère, est une ancienne tour médiévale de 1389. Il évolue au fil des siècles avant d’être acquis et transformé en 1716 par Don Rodrigues de Perralta ancêtre de la famille de Moreau de Villegas de St-Pierre, toujours propriétaire aujourd’hui.
PRESENTATION
Le Château connaît une métamorphose majeure vers 1870 sous l’impulsion du comte Léon de Villegas de St-Pierre et son épouse la comtesse Ferdinande de Maillen.
Reflet de l’éclectisme du XIXe siècle, il a conservé son mobilier d’époque. De nombreux objets témoignent tant de la vie aristocratique de l’époque : service armorié, gobeleterie de cristal, robes de bal et albums de famille que ceux de la vie des domestiques. Les visiteurs plongent ainsi dans l’univers des grandes demeures de cette époque découvrant le véritable Downton Abbey des châteaux belges.
Le parc paysager de 14 hectares, classé parmi les “Parcs et Jardins” remarquables de Wallonie, est un merveilleux écrin de verdure, dessiné par Louis Fuchs en 1870. Il abrite des arbres remarquables classés, dont un Tulipier de Virginie datant de 1880.
Ce remarquable ensemble architectural entièrement protégé, comprend des écuries, un chenil, une glacière voûtée et une orangerie située dans le potager d’un hectare.
Limbourg
CHÂTEAU DE HEX
Situé au cœur des collines vallonnées de Hesbaye, le Château de Hex fut construit vers 1770 comme résidence d’été et pavillon de chasse pour le Prince-Evêque de Liège.
Aujourd’hui, le château est habité et géré par la famille d’Ursel, qui veille à préserver son charme et son histoire.
PRESENTATION
Le Prince-Evêque de Liège, François-Charles von Velbrück, visionnaire et passionné d’art, de science et de nature, fit de son domaine un havre de sérénité et d’élégance.
Le château est entouré de somptueux jardins à la française avec une magnifique collection de roses, d’un potager biologique unique avec des variétés anciennes de légumes et d’un parc paysager à l’anglaise avec de beaux points de vue et des arbres centenaires.
Sa célèbre collection de roses, dont certaines variétés rares, attire les amateurs de botanique et d’horticulture.
Classé monument historique et inscrit dans la zone Natura 2000, le domaine abrite une biodiversité exceptionnelle.
MAISON NAGELS
Située à Sint-Trond, Maison Nagels est une remarquable maison bourgeoise construite en pleine période Belle Époque par le notaire Louis Nagels et son épouse Emma Debruyn.
Avec sa façade et son intérieur éclectique, elle constitue un témoignage exceptionnel de l’architecture et du style de la fin du XIXe siècle.
Propriété privée aujourd’hui, la demeure abrite Emporium-Interiors, un magasin de décoration d’intérieur réputé.
PRESENTATION
Conçue en 1892 par l’architecte Edmond Serrure Jr., Maison Nagels illustre parfaitement l’esprit raffiné de la Belle Époque avec son impressionnant hall d’entrée de style Renaissance, doté d’un majestueux escalier d’apparat.
Au bel-étage, les visiteurs peuvent admirer des intérieurs somptueux reflétant les différents styles : Néo-gothique, Louis XV et égyptien. Le ‘Salon de Musique’ égyptien constitue l’un des clous de la visite. C’est un rare exemple en Flandre de l’égyptomanie de la fin du XIXe siècle.
Autre trésor, le vitrail représentant Sarah Bernhardt, réalisé en 1893 d’après une œuvre de son ami intime, l’artiste français Georges Clairin.
Liège
CHÂTEAU DE LASSUS
Le Château de Lassus, situé à Hamoir est une demeure historique nichée au bord de l’Ourthe.
Pour redonner vie au château, les propriétaires actuels, Sabine et Jean-François Ranscelot, ont décidé d’en transformer environ la moitié en gîtes
PRESENTATION
Construit à 3 époques différentes, 13ième, 18ième et I9 ième, ce château constitue un ensemble architectural intéressant. Le bâtiment, entouré de jardins et d’un parc paysager, est situé dans un écrin de verdure exceptionnel, la vallée de l’Ourthe immortalisée par le grand peintre Richard Heinz, le ’Maître de Sy’.
CHÂTEAU DE REINHARDSTEIN
Situé à Ovifat, le château de Reinhardstein domine fièrement la Warche depuis son promontoire rocheux au cœur des Hautes Fagnes. C’est le seul château de type « eifelien » ainsi que le plus haut de Belgique.
Le château est propriété de l’Asbl Reinhardstein, qui veille à préserver, améliorer et animer ce site historique.
PRESENTATION
C’est en 1354 que Wenceslas de Luxembourg accorde à Renaud de Waimes l’autorisation de construire un château à cet endroit. Le château passe successivement aux mains des familles Zivelle, Zchwarzenberg, Brandscheid, Spontin, Nassau.
En 1550, suite au mariage d’Anne de Nassau et de Guillaume de Metternich, Reinhardstein devient la propriété de cette importante famille rhénane, jusqu’à la Révolution Française. Après avoir été abandonné et laissé en ruines pendant plus de 150 ans. Il fut sauvé en 1965 par Jean Overloop, passionné d’histoire, qui consacra dix-huit mois à sa reconstruction minutieuse avec l’aide d’artisans locaux en créant une Asbl avec des amis.
CHÂTEAU DE WALEFFE
Niché dans un cadre naturel d’exception, le château de Waleffe, érigé en 1706, est l’extension d’une ferme fortifiée datant du XVIè siècle. Classée au patrimoine exceptionnel de Wallonie, il appartient depuis 1580 à la famille des barons de Potesta de Waleffe, descendants directs du Grand Curtius, célèbre industriel et grand mécène de la ville de Liège.
PRESENTATION
Le château de Waleffe incarne l’élégance du style classique du XVIIIe siècle. Son intérieur somptueusement décoré mélange les influences Louis XIV et Louis XV, offrant un cadre raffiné avec meubles d’époque, tapisseries et œuvres d’art. Inspiré par l’architecte Daniel Marot, le château marie simplicité et sophistication. Ce lieu a joué un rôle stratégique durant la Seconde Guerre mondiale en servant de refuge pour des membres de l’Armée secrète.
Le parc, avec son allée de tilleuls et sa charmille bicentenaire, fut réaménagé au XIXe siècle. Des sculptures en terre cuite ornent la cour d’honneur, tandis qu’un jardin en broderie témoigne du raffinement paysager d’autrefois. Un espace dédié à l’herboristerie propose des ateliers sur les plantes médicinales et la phytothérapie.
PRIEURE DE BEAUFAYS
Il y a 900 ans, une communauté de chanoines s’installe sur le plateau au sud de Liège, au lieu-dit “Belle-Fontaine”. Ils érigent une chapelle, un donjon, un prieuré, une ferme et une brasserie.
La plus grande partie du domaine appartient aujourd’hui aux descendants d’Adolphe Laloux qui l’a acquis en 1890.
PRÉSENTATION
Fondée en 1123, l’abbaye de Beaufays a traversé plus de neuf siècles d’histoire, d’abord sous l’autorité de l’évêque de Verdun, puis sous celle du prince-évêque de Liège. Après la Révolution française, le domaine est mis en vente et occupé par plusieurs propriétaires puis transformé en pensionnat pour jeunes filles en 1875. Il est acquis en 1890 par Adolphe Laloux, un industriel liégeois énergique et esthète, qui entreprend des grands travaux de restauration et crée un magnifique parc à l’anglaise.
L’église actuelle construite en 1701 dans un style baroque, constitue un véritable chef-d’œuvre architectural. Ornée de magnifiques décors de style Louis XIV, elle abrite un orgue du célèbre facteur Jean-Baptiste Le Picard.
Le domaine abrite également le pavillon Henri de Goha, un petit joyau du patrimoine architectural liégeois. Restauré en 2024, il est orné d’un plafond stuqué de style Louis XIV, aux motifs de feuilles d’acanthe et de chêne.
L’abbaye produit, en collaboration avec une brasserie locale, la “Prieuré de Beaufays”, une bière d’abbaye reconnue qui s’inspire de la tradition et du savoir-faire des anciens chanoines de Saint-Augustin.
Luxembourg
CHÂTEAU DE GOMERY
Le château de Gomery est situé dans le village du même nom, au cœur de la Gaume. C’est un des plus anciens châteaux de la région qui demeure aujourd’hui un symbole du patrimoine gaumais et de l’héritage de la famille de Gerlache. Le château est actuellement la propriété du Baron Bernard de Gerlache de Gomery, Président Honoraire de l'Association Royale des Demeures Historiques et Jardins de Belgique.
PRESENTATION
Les origines du château remontent à la seconde moitié du XIIe siècle, époque à laquelle furent édifiés les premières structures, dont la chapelle. Des transformations majeures ont eu lieu au début du XVIIe siècle, comme en témoignent les dates 1601 et 1604, gravées respectivement sur la corniche de la façade sud et sur une gargouille du donjon. À l’origine, le château était organisé autour d’une cour carrée, avec quatre tours d’angle, dont deux subsistent aujourd’hui, et entouré de douves. L’entrée se faisait par un pont-levis, reliant le donjon aux dépendances.
Au fil des siècles, des transformations ont modifié l’architecture du château. En 1817, l’aile sud fut rasée, mais l’aile nord, le donjon et la chapelle ont toujours été entretenus et restaurés par chaque génération de la famille.
Depuis 1726, le château appartient à la famille de Gerlache, les plus célèbres sont le baron Etienne-Constantin de Gerlache, président du Congrès national en 1830, le baron Adrien de Gerlache de Gomery, commandant de l’expédition antarctique belge (1897-1899) à bord de ‘la Belgica’, ainsi que son fils Gaston qui dirigea celle de 1957-1959 à la base Roi Baudouin.
Namur
CHÂTEAU DE CORROY
Le Château de Corroy, forteresse médiévale du XIIIe siècle construite par le comte souverain Philippe de Vianden, est classé patrimoine exceptionnel de Wallonie. Il figure parmi les châteaux médiévaux les mieux conservés d’Europe.
Propriété de la famille de Trazegnies depuis le XIXe siècle, il appartient désormais à l’Association Royale des Demeures historiques et Jardins de Belgique et est géré par le marquis Olivier de Trazegnies.
PRESENTATION
Érigé pour défendre la frontière sud du duché de Brabant, ce château de plaine entouré de douves se distingue par ses tours imposantes et son châtelet d’entrée. Inspiré par le modèle philippien du Louvre, il a appartenu à plusieurs grandes maisons avant d’être transmis par filiation à celle de Trazegnies.
Transformé au fil des siècles, le château s’est adapté aux évolutions militaires, notamment avec l’ajout de canonnières. Au XVIIIe siècle, des travaux en ont amélioré le confort en aménageant de vastes appartements. Au XIXe siècle, la salle à manger fut ornée de marbres et de peintures de Jean Robie. La chapelle et le vestibule furent repensés dans un style néogothique. Le premier salon recevait d’admirables toiles peintes de 1770, provenant de l’ancien hôtel de Villegas (Bruxelles).
JARDINS D ANNEVOIE
Bâti en 1758 le château d’Annevoie, situé entre Namur et Dinant est connu pour ses impressionnants jardins d’eau. Depuis 2017, le domaine est géré par une fondation privée constituée par Ernest-Tom LOUMAYE et son épouse, avec comme objectif de restaurer et préserver ce patrimoine bâti et paysager exceptionnel.
PRESENTATION
Le domaine d’Annevoie fut érigé en 1758 grâce aux richesses générées par l’industrie du fer. Charles-Alexis de MONTPELLIER, inspiré par ses voyages, y conçut des jardins mêlant les styles français, italien et anglais. S’étendant sur une douzaine d’hectares, Ils sont connus pour leur cinquantaine de fontaines et cascades ainsi qu’un réseau de canaux et d’étangs entourés de jardins réguliers et paysagers. Le grand potager a aussi été réhabilité.
Ces jardins d’eau parmi les mieux préservés d’Europe, sont classés « Monument Historique », « Patrimoine exceptionnel de Wallonie », « Jardins Remarquables » et possèdent deux étoiles au guide Michelin.