Anvers
CHÂTEAU DE MERODE
Situé au cœur du village de Westerlo, le Château de Merode est étroitement lié à l’histoire de la région. Bien qu’il ne soit devenu propriété de la famille de Merode qu’au 15°siècle, ce domaine incarne depuis des siècles l’héritage de celle-ci. Aujourd’hui, le Prince Simon de Mérode y réside avec sa famille.
PRESENTATION
Le château est dans la famille de Merode depuis 1478, date à laquelle le Conseil de Brabant a officiellement attribué le domaine à Jan IV de Merode. Son apparence actuelle est le fruit des travaux réalisés sous Jan-Philippe-Eugène de Merode (1674-1732), personnage influent de son époque, Grand d’Espagne, chevalier de la Toison d’Or et maréchal des armées impériales d’Autriche. Il fit aménager un vaste réseau d’allées et embellir le château, créant ainsi un cadre majestueux.
Brabant flamand
MUSEUM VAN BUUREN
Le Musée et Jardins van Buuren, situé à Bruxelles, est un chef-d’œuvre Art déco de 1928. Son intérieur préservé abrite une collection exceptionnelle d’œuvres d’art du XVe au XXe siècle.
Les jardins paysagers sont une immersion unique dans l’art du paysage.
Le musée est administré par la Fondation d’utilité publique Musée et jardins van Buuren, créée en 1970 par Alice van Buuren, et accueille les visiteurs depuis 1975.
PRESENTATION
La villa Art déco, construite par David et Alice van Buuren, reflète l’influence de l’École d’Amsterdam. Son intérieur raffiné, conçu par des décorateurs belges, français et néerlandais, est un mélange harmonieux de styles, et abrite une collection variée d’œuvres d’art, de mobilier précieux, de vitraux et de sculptures. Ce musée privé, ouvert au public, est un témoignage vibrant de l’Entre-deux-guerres. Il reflète la passion des van Buuren pour l’art et la culture, faisant de cette demeure un conservatoire unique de leur héritage.
Les jardins, classés et primés, s’étendent sur 1,2 hectare. Conçus par Jules Buyssens et enrichis par Alice van Buuren avec des visions verdoyantes de René Pechère. Il offre six espaces distincts, du Jardin pittoresque au Labyrinthe, des roseraies, … chacun apportant une touche unique à ce lieu magique.
MAISON CAUCHIE
Située en bordure du parc du Cinquantenaire, la Maison Cauchie est l’une des plus remarquables réalisations de l’Art nouveau à Bruxelles. Conçue en 1905 par le couple d’artistes formé par Paul Cauchie (1875-1952) et Lina Cauchie, née Caroline Voet (1875-1969), elle leur servait à la fois d’habitation et de vitrine pour leur travail.
Propriété aujourd’hui de CDA, la demeure classée, est ouverte au public et fait partie des musées bruxellois.
PRESENTATION
Contrairement aux façades traditionnelles de l’Art nouveau bruxellois, souvent inspirées du monde végétal, celle de la Maison Cauchie se distingue par sa géométrie rigoureuse.
L’impressionnante façade, conçue comme une immense affiche publicitaire, est largement ornée de plusieurs panneaux de sgraffites destinés à démontrer la maîtrise de cette technique par les Ateliers Cauchie et attirer une clientèle potentielle. Le bel étage était quant à lui riche en propositions de décoration intérieure. Une partie des éléments est encore visible aujourd’hui.
Après la mort de Paul et Lina Cauchie, la maison est progressivement abandonnée et menacée de destruction.
En 1979, elle est rachetée par Guy et Léona Dessicy, qui entreprennent une restauration minutieuse.
L’ancien et vaste atelier du sous-sol a été adapté en galerie afin d’exposer les œuvres et documents des deux artistes. Les guides de la Maison Cauchie vous partagent leur histoire.
MAISON ROOSENBOOM
La Maison Roosenboom, construite en 1900, est une œuvre majeure de l’Art nouveau, située à Ixelles. Conçue par l’architecte Albert Roosenboom, elle se distingue par sa façade élégante et son sgraffite signé Privat Livemont. Classée en décembre 1981, elle a longtemps souffert d’abandon. Entre novembre 2022 et mai 2024, elle a finalement été restaurée par ses propriétaires qui l’habitent depuis septembre 2024.
PRESENTATION
La Maison Roosenboom, commanditée par Bernard Louis François Beeckman, se distingue par son élégante façade en pierre bleue et blanche, ses ferronneries raffinées et son superbe sgraffite signé Privat Livemont. Ce dernier, représentant le silence nocturne à travers des figures enfantines et des motifs de pavots, est l’un des plus remarquables de Bruxelles.
L’architecture de la maison reflète une recherche esthétique poussée. Au premier étage, un bow-window courbe, des ferronneries dont les motifs sont repris dans le grattoir et la boite aux lettres et des vitraux colorés, enrichissent la composition.
Le deuxième étage, dominé par la brique blanche, arbore un balcon en fer forgé au dessin original, qui épouse la courbure du bow-window.
Enfin, le dernier niveau est sublimé par le sgraffite de Privat Livemont, véritable œuvre d’art intégrée à la façade.
Les travaux ont visé, entre autres, à restituer sa disposition originelle en façade, avec son accès à une « réserve pour automobile », fait assez unique à l’époque.
HOTEL RIEZ
L'hôtel Riez, au cœur du quartier maritime à Molenbeek-Saint-Jean, a été conçu en 1927-1928 par l'architecte Jean-Baptiste Dewin pour Joachim Riez, un industriel spécialisé dans la vente de matériaux de construction.
Cet hôtel de maître Art Déco a été particulièrement bien préservé par la famille de Molinari, propriétaire de la demeure depuis plus de cinquante ans.
PRESENTATION
L’hôtel Riez exemple emblématique de l’Art Déco, symbolise luxe et raffinement. Ses façades, mêlant pierre blanche et briques orangées, sont enrichies d’éléments décoratifs raffinés, comme des grilles en fer forgé aux motifs géométriques et spiralés. Les détails architecturaux, les oriels, les logettes et les lucarnes pignons, confèrent une dynamique visuelle à l’ensemble. L’entrée principale, située en angle et précédée d’un jardinet, est ornée de sculptures d’oiseaux et de grilles décoratives, accentuant le caractère prestigieux de la demeure.
L’intérieur de la maison est un chef-d’œuvre, de par le choix des matériaux utilisés et le raffinement des décors, réalisés en étroite collaboration avec Joseph De Coene de l’atelier, ‘Kortrijkse Kunstwerkstede Gebroeders De Coene’ à Courtrai.
Dès le hall d’entrée, le marbre gris lambrissé impose son élégance, et chaque détail, comme les grilles de radiateurs, témoigne du souci de qualité du duo Dewin-De Coene. Le hall principal dévoile un escalier en bois sculpté entouré de lambris et de marbres harmonieux. Un superbe vitrail Art Déco, représentant une fontaine au ruissellement symétrique, illumine la cage d’escalier.
À l’étage, les pièces comme le salon et la salle à manger rivalisent de raffinement. De petits vitraux floraux embellissent les fenêtres, tandis que les parquets d’origine ont été préservés. Une vaste cuisine, conservée d’origine, complète ce décor d’exception.
Brabant wallon
CHÂTEAU DE RIXENSART
Le château de Rixensart, niché sur un promontoire dominant la vallée de la Lasne, est un joyau architectural classé patrimoine exceptionnel de Wallonie. Il appartient depuis 1715 à la famille Merode. La Fondation Merode-Rixensart, créée en 2018 veille à la préservation de ce riche héritage.
PRESENTATION
La seigneurie de Rixensart est mentionnée dès 1217 et appartient d’abord à la famille de Limal. Au XVIe siècle, le domaine passe aux Croÿ, puis en 1586 à Jean-Charles de Gavre, comte de Frésin, qui agrandit la forteresse médiévale. À la fin du XVIIe siècle, le château est en partie incendié par les troupes de Louis XIV. C’est Philippe-Hippolyte Spinola, général au service du roi d’Espagne, qui reconstruit et embellit l’ensemble, lui donnant son apparence actuelle.
En 1715, le domaine intègre le patrimoine de la famille Merode, qui en assure la préservation jusqu’à aujourd’hui.
Le château de style renaissance et baroque, organisé autour d’une cour intérieure, mêle influences génoises, espagnoles et classiques brabançonnes. À la place de l’ancienne tour médiévale, détruite après l’incendie, s’élève aujourd’hui l’église Sainte-Croix, édifiée sur ses fondations. Cette église, jadis chapelle privée, est devenue église paroissiale en 1802.
Flandre occidentale
COUVENT ANGLAIS
Le Couvent Anglais, situé dans la partie calme et verte de Bruges est un édifice religieux remarquable. Propriété des chanoinesses de Saint Augustin, il témoigne de près de 400 ans d’histoire et d’une riche tradition spirituelle, offrant une fenêtre unique sur le patrimoine religieux de Bruges.
PRESENTATION
Fondé en 1629 par des religieuses exilées d’Angleterre à la suite des persécutions sous Henri VIII, le couvent trouve d’abord refuge dans une modeste maison de pèlerins. A partir de 1650, le monastère et subit d’importantes transformations, dont la construction de l’église de style baroque, achevée en 1738, sous la direction de l’architecte Hendrik Pullinx, avec un dôme en ardoise grise, unique à Bruges.
La principale tâche de la communauté fut l’éducation des jeunes filles. L’internat a fonctionné jusqu’en 1973.
Classé au patrimoine historique, l’intérieur de l’église impressionne par ses sols en marbre au motifs étoilé et son autel richement décoré.
Il conserve aujourd’hui des trésors culturels, dont des manuscrits rares de Guido Gezelle, Albrecht Rodenbach et Hugo Verriest, ainsi qu’un portrait rare, avec relique, de Sir Thomas More dans l’église.
HOF BLADELIN
Situé au cœur de Bruges, Hof Bladelin est un somptueux palais urbain médiéval, riche d’une histoire marquée par l’art, la foi et le commerce.
Depuis 1964, il appartient à la Congrégation des Sœurs de Notre-Dame des Sept Douleurs, de Ruiselede, qui veille à la préservation de ce patrimoine exceptionnel.
PRESENTATION
Dès l’entrée dans le jardin clos de la Hof Bladelin, vous êtes plongé dans l’atmosphère de Bruges au temps des Bourguignons. La construction de cet hôtel particulier fut commandée par Pierre Bladelin, trésorier de l’Ordre de la Toison d’Or puis fut agrandie par Piero de Medici, descendant de la célèbre famille de banquiers florentins et ensuite par la famille d’Egmont au XVIè siècle.
Au fil des siècles, Hof Bladelin fut la résidence d’aristocrates et, de 1632 à 1669 devint un couvent de carmélites.
Vers 1830, l’abbé Léon de Foere y fonda un institut religieux pour les plus démunis, une école de dentelle et fit bâtir une chapelle néoclassique. Il orna la salle des audiences de fresques monumentales copies des peintures des Stanza di Rafaello au Vatican.
CHÂTEAU DE TEN BERGHE
Entouré de douves, le Château Ten Berghe, est situé à 3km du centre historique de Bruges. Le domaine composé du château néogothique et de ses dépendances se trouve dans un parc paysager de style anglais entouré partiellement d’une double douve. Le château, géré par d’Amaury van der Beken Pasteel, est entre les mains de la même famille depuis 1487, traversant 18 générations.
PRESENTATION
Mentionné pour la première fois en 1267 comme une seigneurie et un fief du Comte de Flandre, le château a connu de nombreux propriétaires au fil des siècles. Le 7 octobre 1490, le château a été capturé et brûlé par les forces agissant au nom d'Engelbert II de Nassau lors de la révolte flamande contre Maximilien.
Reconstruit et embelli, il a subi une transformation majeure en 1877 sous la direction de l’architecte Joseph Schadde, adoptant son élégante allure néo-gothique actuelle. De nombreuses dépendances du château, dont les écuries et la remise, ont été démolies et reconstruites.
Des travaux gigantesques ont en effet été effectués dans le domaine, avec le comblement d'une partie des douves et la création d'un jardin d'agrément comprenant une glacière et une gloriette pittoresque.
MAISON DE LA VISITATION
Située à Bruges, la Maison de la Visitation, date en partie du 13e siècle, avec des transformations effectuées aux 17e et au début du 20e siècle. Cette demeure, appartient aujourd’hui au Chevalier Baudouin de la Kethulle de Ryhove.
PRESENTATION
L’histoire de Maison de la Visitation remonte au 13e siècle, lorsqu’elle abritait la résidence de Jan Breydel. Au fil des siècles, elle fut occupée par des familles patriciennes brugeoises liées à des lignées influentes, dont la famille van Steelant et des membres de l’Ordre de la Toison d’Or, tels que Jan van Auxy et son gendre Jan van Gruuthuse.
Autrefois composée de deux maisons distinctes, elle fut réunie en une seule propriété en 1776. La maison connut d’importantes transformations au début du 20e siècle sous l’impulsion de l’industriel Jean de Brouwer, qui fit aménager un somptueux intérieur néo-renaissance orné de fresques uniques à Bruges, réalisées par Émile Rommelaere.
En 1903, la demeure fut acquise par le Baron Charles Gillès de Pélichy, qui réaménagea plusieurs parties de l’intérieur dans un style néogothique, notamment son bureau et sa bibliothèque.
CHÂTEAU DE WYNENDAELE
Le château de Wynendaele, situé à Torhout, est une résidence historique au riche passé. Autrefois un château médiéval, il a été en grande partie restauré dans toute sa splendeur au XIXe siècle. Avec plus de 1 000 ans d’histoire, ce joyau architectural reste aujourd’hui la propriété de la famille Matthieu de Wynendaele, perpétuant ainsi son héritage et son caractère emblématique.
PRESENTATION
Mentionné pour la première fois en 1127, il aurait été construit par Robert Ier de Flandre comme résidence pour les comtes de Flandre. Le château joua un rôle diplomatique majeur, notamment sous Guy de Dampierre au XIIIe siècle, où des alliances furent négociées.
Au XVe siècle, il fut repris par Jean sans Peur, Duc de Bourgogne et occupé par la famille de Clèves, seigneurs de Ravenstein. En 1482, la forêt environnante fut le théâtre de l’accident tragique de la duchesse Marie de Bourgogne lors d’une chasse.
Au fil des siècles, le château connut des épreuves, dont un sac par les troupes françaises en 1795 qui laissa le château en ruine. Il a été en grande partie restauré au XIXe siècle par Josse Pierre Matthieu, banquier bruxellois, tout en conservant des éléments d’origine, notamment certaines parties de l’aile nord, qui datent encore de 1302.
En 1940, il accueillit la dramatique entrevue entre le roi Léopold III et ses ministres au début de la Seconde Guerre mondiale. ACTIVITES Visites guidées Des visites guidées sont proposées sur demande. Événements Des spectacles, en partenariat avec Historalia, sont programmés notamment à Noël. Location pour événements Des déjeuners et dîners d’affaires peuvent être organisés sur demande, pour un maximum de 50 personnes.
CHÂTEAU DE LOPPEM
Le Château de Loppem, près de Bruges est un chef-d’œuvre néogothique du milieu du XIXe siècle. L’édifice se trouve dans un grand parc avec des arbres centenaires, des étangs et un labyrinthe.
En 1951, son propriétaire, le Baron Jean van Caloen, établit une fondation à laquelle il transféra le château avec son mobilier, son parc et dépendances afin de préserver le domaine pour les générations futures, de développer et faire connaître ses collections.
PRESENTATION
Le château, conçu comme une œuvre d’art totale, impressionne par son harmonie entre l’extérieur et l’intérieur. L’architecte anglais Edward Welby Pugin a conçu le mobilier, tandis que Jean-Baptiste Bethune a dessiné l’intérieur, vitraux, lustres, escaliers et cheminées, sont tous réalisés par des artisans locaux.
Au rez-de-chaussée, les salons et pièces de vie exposent l’élégance d’époque. À l’étage, la chapelle familiale et les chambres royales témoignent de son riche passé.
Des collections d’art médiéval, asiatique et africain, rassemblées par Jean et Roland van Caloen, y sont également présentées.
En 1918, à la fin de la Première Guerre mondiale, le roi Albert Ier et la reine Élisabeth y ont séjourné pendant un mois.
Flandre orientale
DOMAINE ADORNES
Le Domaine Adornes, situé au cœur de Bruges, est un joyau historique fondé au 15e siècle par la famille Adorno, originaire de Gênes.
Aujourd’hui, il appartient au comte et à la comtesse Maximilien de Limburg Stirum, descendants directs des fondateurs.
PRESENTATION
Ce domaine familial privé comprend la chapelle de Jérusalem, des maisons-dieu et un hôtel particulier, le tout entouré d’un vaste jardin.
La chapelle, consacrée en 1429, s’inspire de l’église du Saint-Sépulcre à Jérusalem et se distingue par son architecture et ses ornements uniques.
Outre les peintures, les reliques et la crypte, le tombeau d’Anselm Adornes et de son épouse est particulièrement remarquable.
Le musée Adornes, installé dans les anciennes maisons-dieu, retrace l’histoire de la famille et plus précisément celle d’Anselm Adornes, homme d’affaires, diplomate et chevalier influent dont les voyages, notamment son pèlerinage en Terre Sainte, ont joué rôle clé dans l’histoire commerciale et politique de l’époque.
CHÂTEAU OOIDONK
Situé dans un méandre de la Lys, près de Gand, le château d’Ooidonk se distingue par son élégance et son cadre majestueux. Entouré de douves et de jardins, il dégage une atmosphère de calme et de sérénité, contrastant avec son passé tumultueux.
PRESENTATION
Au XVIe siècle, le château appartenait à Philippe de Montmorency, comte de Hornes, un allié de Guillaume d’Orange, leader de la rébellion contre l’Espagne. En 1568, il fut décapité à Bruxelles avec le comte d’Egmont, et le château fut détruit en 1579 pendant les guerres de religion. Plus tard, Martin della Faille, un notable anversois, le reconstruisit dans un style Renaissance.
En 1864, le domaine fut acquis par Henri t’Kint de Roodenbeke, sénateur, et son épouse Zoé de Naeyer. Aujourd’hui, leur descendant, le comte Henry t’Kint de Roodenbeke y réside.
HOTEL FALLIGAN
L’HÔTEL FALLIGAN
Situé sur le Kouter, l’Hôtel Falligan est un joyau du rococo gantois. Depuis 1802, il abrite le Club Falligan, également connu sous le nom de Société Royale Littéraire. Fidèle à sa vocation culturelle et amicale, le club accueille ses membres dans un cadre raffiné et préservé.
PRESENTATION
Construit au XVIIIᵉ siècle, l’Hôtel Falligan a su conserver l’élégance et le faste de son époque. Ses salons en enfilade, ses grandes fenêtres laissant pénétrer la lumière, ses miroirs et lustres en cristal, ainsi que les toiles des maîtres van Reysschoot, en font un lieu d’exception. Depuis plus de deux siècles, il est un point de rencontre privilégié pour les amateurs d’art et de culture.
Si la façade extérieure relativement sobre s’inspire du style Régence, l’intérieur révèle une élégante architecture de style rococo. Le tympan de la porte cochère donnant sur la cour intérieure arbore toujours les armes d’Hector et Agnès Falligan
CHÂTEAU DE LOZER
Niché entre les Ardennes flamandes et la vallée de la Lys, le Château de Lozer est un joyau historique, propriété de la famille de la Faille d’Huysse depuis 1654, aujourd’hui il appartient à la dixième génération.
PRESENTATION
Transformé au XVIIIe siècle dans un style néoclassique, le château est entouré d’un magnifique parc de 13 hectares conçu par le célèbre paysagiste Friedrich Eduard Keilig en 1880.
Le domaine abrite des étangs paisibles, des sentiers sinueux et des dépendances charmantes, dont un pavillon de jardin et une ferme. De l'enceinte du château, une double allée mène à l’église érigée au XIXe siècle.
CHÂTEAU DE LAARNE
Le château de Laarne, l’un des plus beaux châteaux médiévaux à douves de Belgique, a évolué de forteresse médiévale en résidence aristocratique. Il appartient à l’Association Royale des Demeures historiques et Jardins de Belgique et est géré par l’ASBL Herita.
PRESENTATION
Datant du XIIIᵉ siècle, le château conserve des éléments médiévaux, dont ses tours rondes et son donjon carré. Au XVIIᵉ siècle, il fut le théâtre de procès de sorcières avant de devenir une résidence d’été pour la noblesse. Transformé en 1673, il abrite aujourd’hui de somptueuses salles, dont la salle des chevaliers, des salons élégants, une ancienne prison et une chapelle du XIVᵉ siècle ornée de fresques remarquables. Sa cour intérieure reflète l’harmonie entre l’architecture médiévale et celle du XVIIᵉ siècle. Le château renferme également une prestigieuse collection de 500 pièces d’argenterie, l’une des plus riches de Belgique.
CHATEAU ROZELAAR
Le château Rozelaar, situé à Lochristi, date du Moyen Âge. Après plusieurs destructions partielles, l’ancien château fut remplacé début du XIXe siècle par un nouvel édifice. Au cours de la deuxième moitié du XIXe siècle, la famille Vuylsteke transforma les terrains du château en centre horticole.
PRESENTATION
Le domaine date du Moyen Âge et dépendait de l’abbaye Saint-Bavon à Gand, servant à l’époque de résidence pour les abbés.
Au XVIIIe siècle, le prince-évêque Ferdinand von Lobkowicz y aménagea un vaste jardin abritant une précieuse collection de plantes exotiques. Il fit construire des écuries et deux orangeries, intégrées plus tard dans le château actuel.
L’édifice, tel qu’il se présente aujourd’hui, fut commandé par la famille De Cock et conçu, début du XIXe siècle par l’architecte gantois Louis Minard, en style néoclassique. Il fut bâti sur les fondations de l’ancien château entouré de douves, dont il ne reste aujourd’hui que deux tours médiévales marquant l’entrée.
Grâce à Charles Vuylsteke, développeur de nouvelles variétés végétales, ce domaine devint une entreprise de culture de plantes ornementales internationalement reconnue.
Classé monument historique en 1995, le domaine a récemment été restauré de façon minutieuse sous la direction de l’architecte Stéphane Boens.
MAISON BEAUCARNE
La Maison Beaucarne est une demeure historique près d’Audenaarde. Propriété de la même famille depuis 1748, elle appartient aujourd’hui aux descendants des familles Beaucarne et Fredericq, qui en assurent les visites et organisent régulièrement des événements grand public.
PRESENTATION
Fondée au XVIIIe siècle, la Maison Beaucarne, restée depuis 250 ans entre les mains de la même famille, a pu conserver ses décors et revêtements intérieurs originaux, permettant au visiteur de se replonger au sein des 18e et 19e siècles.
Les familles Beaucarne et Fredericq furent de grands collectionneurs d’antiquités et d'objets d'art. On peut y admirer les intérieurs authentiques et le mobilier d’époque provenant de l’Abbaye Saint-Sauveur d’Ename. Parmi les autres collections remarquables, on peut citer les anciennes maisons de poupées, les miniatures, les théâtres, les objets religieux, …
Le jardin, aménagé au XIXe siècle, fut considéré comme l’un des plus extraordinaires de Flandre. Il abrite aujourd’hui la plus ancienne serre de raisins du pays.
VILLA MADONNA
Nichée sur la colline de Kruisberg à Renaix, la Villa Madonna est une élégante demeure éclectique aux influences Art nouveau, érigée en 1906. Les propriétaires, Joost et Caroline Van Goethem-Van den Bossche en assurent aujourd’hui la préservation avec passion.
PRESENTATION
Imaginée par l’architecte M. De Noyette pour le juge de paix Edmond Matthys, la villa s’intègre dans un magnifique parc paysager d’un hectare. Son architecture, agrémentée de balcons, loggias et tours d’observation, offre des vues imprenables sous tous les angles.
L’intérieur, resté intact, dévoile des détails raffinés tels que lambris en bois, cheminées en marbre, plafonds peints, tapisseries, verdures, parquets élégants et un carrelage d’exception.
Le domaine abrite un four à pain historique restauré, une glacière datant de 1880 avec ses voûtes d’origine, et une orangerie récemment rénovée.
Hainaut
CHÂTEAU D ATTRE
Le château d’Attre, entouré d’un vaste parc à l’anglaise, est un élégant manoir du XVIIIe siècle situé au bord de la Dendre orientale. De style typiquement néoclassique, il est un des rares châteaux belges à avoir préservé la totalité de son décor et mobilier intérieur d’époque. Classé au patrimoine majeur de Wallonie, la demeure est aujourd’hui la propriété de la famille de Meester de Heyndonck.
PRESENTATION
Le château d’Attre, construit en 1752 sur les fondations d’un édifice plus ancien, est l’œuvre du Comte François-Philippe Franeau d’Hyon, Comte de Gommegnies. Son fils, François-Ferdinand, en a aménagé l’intérieur dans le style Louis XV. François-Ferdinand étant chambellan à la cour de l’Archiduchesse Marie-Thérèse d’Autriche. il y reçut régulièrement entre 1782 et 1788 l’Archiduchesse Marie-Christine d’Autriche et son époux, le Comte Albert de Saxe-Teschen.
Passé à la famille du Val de Beaulieu en 1814, puis en 1910 à la famille de Meester de Heyndonck, il est un exemple remarquable du style néoclassique avec une façade sobre et symétrique, un tympan triangulaire et deux pavillons latéraux.
Son parc paysager de 17 hectares abrite plusieurs curiosités, dont le pigeonnier du XVIIè siècle dont le pigeonnier du XVIIe siècle et une imposante structure rocheuse artificielle, haute de 33 mètres, percée de galeries souterraines.
CHÂTEAU DE LA CATOIRE
Situé sur la route reliant Leuze à Tournai, le Château de la Catoire est une élégante demeure de style néo-classique et palladien, érigée au XIXe siècle et entourée d’un vaste parc paysager.
Aujourd’hui, le château de la Catoire fait l’objet d’un vaste projet de restauration mené par ses propriétaires actuels, Mr et Mme De Graef qui souhaitent redonner vie à cette demeure d’exception
PRESENTATION
L’histoire du château remonte au XVIIe siècle, lorsqu’il appartenait à la famille Haudion. En 1751, il passe entre les mains d’Albert Hannecart, chevalier et seigneur de Wasmes-Briffoeil. L’édifice actuel, toutefois, date du XIXe siècle, période où la famille de Séjournet de Rameignies entreprend sa construction dans un style néo-classique et palladien.
Le domaine ne se limite pas au château principal : il comprend également plusieurs dépendances historiques, dont une glacière du XVIIe siècle, une orangerie, une grange restaurée, un pavillon de chasse et une conciergerie. Un pilori datant de la même époque témoigne du passé judiciaire du lieu.
Dans les anciens dictionnaires de français, le mot catoire désigne notamment une ruche en paille tressée. Cette référence se retrouve sur les dépendances du domaine, où un blason orné d’une ruche est visible.
CHÂTEAU DE LOUVIGNIES
Le Château de Louvignies, situé au cœur de la campagne hennuyère, est une ancienne tour médiévale de 1389. Il évolue au fil des siècles avant d’être acquis et transformé en 1716 par Don Rodrigues de Perralta ancêtre de la famille de Moreau de Villegas de St-Pierre, toujours propriétaire aujourd’hui.
PRESENTATION
Le Château connaît une métamorphose majeure vers 1870 sous l’impulsion du comte Léon de Villegas de St-Pierre et son épouse la comtesse Ferdinande de Maillen.
Reflet de l’éclectisme du XIXe siècle, il a conservé son mobilier d’époque. De nombreux objets témoignent tant de la vie aristocratique de l’époque : service armorié, gobeleterie de cristal, robes de bal et albums de famille que ceux de la vie des domestiques. Les visiteurs plongent ainsi dans l’univers des grandes demeures de cette époque découvrant le véritable Downton Abbey des châteaux belges.
Le parc paysager de 14 hectares, classé parmi les “Parcs et Jardins” remarquables de Wallonie, est un merveilleux écrin de verdure, dessiné par Louis Fuchs en 1870. Il abrite des arbres remarquables classés, dont un Tulipier de Virginie datant de 1880.
Ce remarquable ensemble architectural entièrement protégé, comprend des écuries, un chenil, une glacière voûtée et une orangerie située dans le potager d’un hectare.
Limbourg
CHÂTEAU DE DURAS
Situé dans un domaine de plus de 300 hectares près de Saint-Trond, le Château de Duras se distingue par son architecture harmonieuse et son cadre naturel préservé. Propriété de la famille de Liedekerke depuis plusieurs générations, il est soigneusement entretenu pour préserver son patrimoine exceptionnel.
PRESENTATION
Accessible par une majestueuse drève de platanes, le château est entouré de bois, prairies, champs et d’un vaste potager emmuré abritant un vignoble, un verger et un ancien moulin à eau. Des ruisseaux parcourent le domaine, alimentant les douves et l’étang qui bordent le château et son parc paysager de style anglais.
Construit à l’origine comme une forteresse médiévale, le Château a évolué au fil des siècles. Il a traversé guerres et bouleversements historiques, tout en étant restauré avec soin. À l’époque moderne, il a été réaménagé pour devenir une élégante résidence aristocratique, adoptant un style plus raffiné et confortable. .
CHÂTEAU DE HEX
Situé au cœur des collines vallonnées de Hesbaye, le Château de Hex fut construit vers 1770 comme résidence d’été et pavillon de chasse pour le Prince-Evêque de Liège.
Aujourd’hui, le château est habité et géré par la famille d’Ursel, qui veille à préserver son charme et son histoire.
PRESENTATION
Le Prince-Evêque de Liège, François-Charles von Velbrück, visionnaire et passionné d’art, de science et de nature, fit de son domaine un havre de sérénité et d’élégance.
Le château est entouré de somptueux jardins à la française avec une magnifique collection de roses, d’un potager biologique unique avec des variétés anciennes de légumes et d’un parc paysager à l’anglaise avec de beaux points de vue et des arbres centenaires.
Sa célèbre collection de roses, dont certaines variétés rares, attire les amateurs de botanique et d’horticulture.
Classé monument historique et inscrit dans la zone Natura 2000, le domaine abrite une biodiversité exceptionnelle.
MAISON NAGELS
Située à Sint-Trond, Maison Nagels est une remarquable maison bourgeoise construite en pleine période Belle Époque par le notaire Louis Nagels et son épouse Emma Debruyn.
Avec sa façade et son intérieur éclectique, elle constitue un témoignage exceptionnel de l’architecture et du style de la fin du XIXe siècle.
Propriété privée aujourd’hui, la demeure abrite Emporium-Interiors, un magasin de décoration d’intérieur réputé.
PRESENTATION
Conçue en 1892 par l’architecte Edmond Serrure Jr., Maison Nagels illustre parfaitement l’esprit raffiné de la Belle Époque avec son impressionnant hall d’entrée de style Renaissance, doté d’un majestueux escalier d’apparat.
Au bel-étage, les visiteurs peuvent admirer des intérieurs somptueux reflétant les différents styles : Néo-gothique, Louis XV et égyptien. Le ‘Salon de Musique’ égyptien constitue l’un des clous de la visite. C’est un rare exemple en Flandre de l’égyptomanie de la fin du XIXe siècle.
Autre trésor, le vitrail représentant Sarah Bernhardt, réalisé en 1893 d’après une œuvre de son ami intime, l’artiste français Georges Clairin.
Liège
CHÂTEAU DE WALEFFE
Niché dans un cadre naturel d’exception, le château de Waleffe, érigé en 1706, est l’extension d’une ferme fortifiée datant du XVIè siècle. Classée au patrimoine exceptionnel de Wallonie, il appartient depuis 1580 à la famille des barons de Potesta de Waleffe, descendants directs du Grand Curtius, célèbre industriel et grand mécène de la ville de Liège.
PRESENTATION
Le château de Waleffe incarne l’élégance du style classique du XVIIIe siècle. Son intérieur somptueusement décoré mélange les influences Louis XIV et Louis XV, offrant un cadre raffiné avec meubles d’époque, tapisseries et œuvres d’art. Inspiré par l’architecte Daniel Marot, le château marie simplicité et sophistication. Ce lieu a joué un rôle stratégique durant la Seconde Guerre mondiale en servant de refuge pour des membres de l’Armée secrète.
Le parc, avec son allée de tilleuls et sa charmille bicentenaire, fut réaménagé au XIXe siècle. Des sculptures en terre cuite ornent la cour d’honneur, tandis qu’un jardin en broderie témoigne du raffinement paysager d’autrefois. Un espace dédié à l’herboristerie propose des ateliers sur les plantes médicinales et la phytothérapie.
CHÂTEAU DE LASSUS
Le Château de Lassus, situé à Hamoir est une demeure historique nichée au bord de l’Ourthe.
Pour redonner vie au château, les propriétaires actuels, Sabine et Jean-François Ranscelot, ont décidé d’en transformer environ la moitié en gîtes
PRESENTATION
Construit à 3 époques différentes, 13ième, 18ième et I9 ième, ce château constitue un ensemble architectural intéressant. Le bâtiment, entouré de jardins et d’un parc paysager, est situé dans un écrin de verdure exceptionnel, la vallée de l’Ourthe immortalisée par le grand peintre Richard Heinz, le ’Maître de Sy’.
CHÂTEAU DE REINHARDSTEIN
Situé à Ovifat, le château de Reinhardstein domine fièrement la Warche depuis son promontoire rocheux au cœur des Hautes Fagnes. C’est le seul château de type « eifelien » ainsi que le plus haut de Belgique.
Le château est propriété de l’Asbl Reinhardstein, qui veille à préserver, améliorer et animer ce site historique.
PRESENTATION
C’est en 1354 que Wenceslas de Luxembourg accorde à Renaud de Waimes l’autorisation de construire un château à cet endroit. Le château passe successivement aux mains des familles Zivelle, Zchwarzenberg, Brandscheid, Spontin, Nassau.
En 1550, suite au mariage d’Anne de Nassau et de Guillaume de Metternich, Reinhardstein devient la propriété de cette importante famille rhénane, jusqu’à la Révolution Française. Après avoir été abandonné et laissé en ruines pendant plus de 150 ans. Il fut sauvé en 1965 par Jean Overloop, passionné d’histoire, qui consacra dix-huit mois à sa reconstruction minutieuse avec l’aide d’artisans locaux en créant une Asbl avec des amis.
CHÂTEAU DE WARFUSEE
Situé sur la commune de Saint-Georges-sur-Meuse, le château de Warfusée est un bijou architectural du XVIIIᵉ siècle. Toujours habité par les Comtes d’Oultremont, il illustre l’élégance de l’époque Louis XV et est classé au patrimoine immobilier exceptionnel de Wallonie.
PRESENTATION
Autrefois siège d’une seigneurie médiévale, Warfusée a appartenu notamment aux familles de Dommartin, Hamal, Renesse. A l’époque, la demeure était constituée d’un donjon et d’un corps de logis, dans le style Renaissance. En 1609, la seigneurie est érigée en Comté par l’Empereur du Saint-Empire.
En 1707, Marie-Isabelle de Bavière-Schagen, par son mariage avec François d’Oultremont, a apporté le château à la famille d’Oultremont qui l’a reconstruit dans son style actuel. Édifié en 1754 par Florent d’Oultremont, frère du prince-évêque Charles-Nicolas d’Oultremont, le château se distingue par son architecture néoclassique harmonieuse. Une majestueuse allée conduit au donjon-porche de 1622, qui ouvre sur une vaste cour d’honneur entourée de dépendances parfaitement symétriques. Surplombant la Meuse de 130 mètres, le château offre une vue panoramique depuis son parc paysager, agrémenté d’étangs.
Le somptueux intérieur témoigne du raffinement du XVIIIᵉ siècle : marbres, boiseries, stucs et fers forgés ornent les pièces. On y trouve les appartements du prince-évêque, avec un lit à baldaquin, des tapisseries d’Audenaerde illustrant Don Quichotte, et des tableaux des rois Louis XV et Louis XVI.
Luxembourg
LA BLANCHE MAISON
Propriété de Gilles Pirlot de Corbion, cette maison jadis au bord de la ruine a été restaurée avec passion et minutie. Chaque pièce a été soigneusement meublée et ornée d’objets d’époque, de manière à plonger les visiteurs dans le quotidien et les traditions de nos ancêtres.
PRESENTATION
Construite en 1767, la Blanche Maison ressortit à la catégorie des « fermes au logis indépendant et cossu », où la partie habitation est bien distincte des bâtiments d’exploitation.
Soucieux d’équilibre et de confort, le plan ‘en double corps’ du logis s’organise de part et d’autre d’un couloir central. A gauche, les pièces dévolues à la vie quotidienne (cuisine et ‘chambre derrière le feu’), à droite une salle de réception (la ‘belle salle‘) au décor plus luxueux affichant le statut social de la famille.
Le contenu des différentes pièces est également représentatif de la recherche, au XVIIIe siècle, d’une certaine qualité de vie. Loin des idées reçues sur la rusticité du mobilier ardennais, différents meubles sculptés attestent du goût et du savoir-faire des menuisiers de la région. Comme ailleurs, l’âge d’or de cette production se situe entre le début du XVIIIe et la seconde moitié du XIXe. Ces meubles sont exceptionnels en ce que l’on connaît, pour la plupart, l’identité du menuisier qui les a réalisés.
Namur
JARDINS D ANNEVOIE
Bâti en 1758 le château d’Annevoie, situé entre Namur et Dinant est connu pour ses impressionnants jardins d’eau. Depuis 2017, le domaine est géré par une fondation privée constituée par Ernest-Tom LOUMAYE et son épouse, avec comme objectif de restaurer et préserver ce patrimoine bâti et paysager exceptionnel.
PRESENTATION
Le domaine d’Annevoie fut érigé en 1758 grâce aux richesses générées par l’industrie du fer. Charles-Alexis de MONTPELLIER, inspiré par ses voyages, y conçut des jardins mêlant les styles français, italien et anglais. S’étendant sur une douzaine d’hectares, Ils sont connus pour leur cinquantaine de fontaines et cascades ainsi qu’un réseau de canaux et d’étangs entourés de jardins réguliers et paysagers. Le grand potager a aussi été réhabilité.
Ces jardins d’eau parmi les mieux préservés d’Europe, sont classés « Monument Historique », « Patrimoine exceptionnel de Wallonie », « Jardins Remarquables » et possèdent deux étoiles au guide Michelin.
CHÂTEAU DE CORROY
Le Château de Corroy, forteresse médiévale du XIIIe siècle construite par le comte souverain Philippe de Vianden, est classé patrimoine exceptionnel de Wallonie. Il figure parmi les châteaux médiévaux les mieux conservés d’Europe.
Propriété de la famille de Trazegnies depuis le XIXe siècle, il appartient désormais à l’Association Royale des Demeures historiques et Jardins de Belgique et est géré par le marquis Olivier de Trazegnies.
PRESENTATION
Érigé pour défendre la frontière sud du duché de Brabant, ce château de plaine entouré de douves se distingue par ses tours imposantes et son châtelet d’entrée. Inspiré par le modèle philippien du Louvre, il a appartenu à plusieurs grandes maisons avant d’être transmis par filiation à celle de Trazegnies.
Transformé au fil des siècles, le château s’est adapté aux évolutions militaires, notamment avec l’ajout de canonnières. Au XVIIIe siècle, des travaux en ont amélioré le confort en aménageant de vastes appartements. Au XIXe siècle, la salle à manger fut ornée de marbres et de peintures de Jean Robie. La chapelle et le vestibule furent repensés dans un style néogothique. Le premier salon recevait d’admirables toiles peintes de 1770, provenant de l’ancien hôtel de Villegas (Bruxelles).
CHÂTEAU DE FREYR
Le château de Freÿr, situé en bord de Meuse près de Dinant, fut d’abord une forteresse avant de devenir un magnifique château de style renaissance.
Transmis au fil des siècles par les familles Spontin, Laubespin et Bonaert, le domaine est aujourd’hui géré par l’ASBL Domaine de Freÿr.
PRESENTATION
Construit au XIVᵉ siècle par Jean d’Orjo, le château de Freÿr fut détruit en 1554, puis reconstruit en 1571 par Guillaume de Beaufort-Spontin.
Au XVIIᵉ siècle, Hubert de Spontin le transforma en résidence de plaisance de style Renaissance et aménagea ses jardins, qui furent transformés à la française au XVIIIᵉ.
En 1675, il accueillit les négociations entre Louis XIV et Charles II d’Espagne, ce qui aboutit à un accord douanier et commercial rétablissant le commerce sur la Meuse.
Après des troubles postrévolutionnaires, le château connut un siècle de prospérité avant d’être réquisitionné comme hôpital militaire allemand en 1914.
Restauré après la guerre, il fut ouvert au public fin des années 1940. Ses jardins, agrémentés de terrasses, fontaines et orangers centenaires, offrent une vue remarquable sur la Meuse.